Propagande par le vide
« L’art, souvent, il n’y a strictement rien à comprendre », prétendait Didier Fusillier, ex-directeur de Lille3000, en 2017. A la « Maison Folie » de Moulins, on peut voir une fresque de huit mètres de haut réalisée par des muralistes mexicains venus de la région de Oaxaca, insurgée en 2006. Elle représente la nièce de l’un des muralistas vivant dans la ville zapotèque de Tlacolula, soumise aux colons espagnols au XVIe siècle. La jeune fille est ici tatouée « Eldorado » sur l’avant-bras - symbole de soumission coloniale. Qu’en penser ?
Que Lille3000 est une bouillie post-moderne. Tout ce qu’elle touche est vidée de son sens. Qu’elle doit par conséquent être dissoute dans les plus brefs délais.
<media39|vignette|center>